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Le Théâtre Noir de Paris (1975-1989): mémoire effacée d'une conscience noire en mouvement
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Ebengou, Vinciane Ermelinda Azani. Le Théâtre Noir de Paris (1975-1989): mémoire effacée d'une conscience noire en mouvement. Retrieved from https://doi.org/doi:10.7282/t3-5762-b110

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TitleLe Théâtre Noir de Paris (1975-1989): mémoire effacée d'une conscience noire en mouvement
NameEbengou, Vinciane Ermelinda Azani (author); Alidou, Ousseina (chair); Maurer, Anaïs (member); Rutgers University; School of Graduate Studies
Date Created2022
Other Date2022-01 (degree)
SubjectTheater history, French literature, Black studies, Africana studies, Afropean studies, Coloniality, Erasure, Francophone studies, Memory
Extent128 pages : illustrations
DescriptionEn 1975, les acteur·ice·s martiniquais·e·s Benjamin Jules-Rosette et Darling Légitimus fondent à Paris le Théâtre Noir, une troupe de théâtre dont le but est de promouvoir et de diffuser les cultures antillaises et africaines. En 1979, ce projet se matérialise en un lieu dans le 20ème arrondissement de Paris, l’Ensemble Culturel Théâtre Noir, premier et seul centre culturel noir en France, qui existera jusqu’en 1989. On peut alors s’étonner de son absence dans l’histoire culturelle française. En tant que comédienne française d’ascendance africaine, j’ai moi- même découvert son existence il y a un an seulement. Dans ce mémoire de recherche, mettant face à face archives et entretiens, je tente d’établir une histoire du Théâtre Noir et de son Ensemble Culturel, et je médite sur les raisons de leur effacement. J’interroge : en quoi a-t-il participé à définir ce qui signifie être noir dans le Paris des années 1970, participant ainsi à la construction d’une conscience noire globale ? Quel est son héritage, visible ou invisible, dans les esthétiques afro contemporaines en France ? Mettant au jour les silences coloniaux du récit national français, je proposerai une entrée de cette mémoire dans notre histoire culturelle collective. À l’intersection des études de la diaspora noire, de la théorie décoloniale, de la théorie de la Relation et des études francophones, ce projet souhaite apporter sa contribution créative à la construction d’une conscience noire multipolaire et sans cesse renouvelée.
NoteM.A.
NoteIncludes bibliographical references
Genretheses
Persistent URLhttps://doi.org/doi:10.7282/t3-5762-b110
LanguageFrench, English
CollectionSchool of Graduate Studies Electronic Theses and Dissertations
Organization NameRutgers, The State University of New Jersey
RightsThe author owns the copyright to this work.
Version 8.5.5
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